Comme vous le savez sûrement, une de mes activités principales est la formation à la photographie. C'est dans ce cadre que j'ai formé Alexandre J. employé de l'office de tourisme de Chamonix. Sur quinze heures de formation, le plus gros module était ce bivouac au Signal Forbes durant lequel nous avons mis en oeuvre les enseignements appris au cours des précédents modules.
Sans surprise, Alexandre était assez autonome car mon objectif lors de mes formations est de transmettre des informations clés pour rendre mes élèves autonomes le plus rapidement possible. J'en ai donc profité pour faire moi aussi quelques photos. Et nous avons eu de la chance, nous somme passés entre les gouttes et le ciel s'est même dégagé dans la nuit pour nous laisser photographier la voie lactée.
C'était la première fois que je prenais ce train mythique et nous avons eu la chance de l'avoir quasiment pour nous étant donné que nous avons embarqué en fin de journée. La plupart des passagers redescendaient sur Chamonix et les trains que l'on a croisés étaient en effet tous remplis.
Le train monte fort, et les paysages s'enchainent. On voit petit à petit la ville de Chamonix devenir de plus en plus petite et les aiguilles se rapprocher. Cette vue est à couper le souffle.
C'est également la première fois que je vois la mer de glace, ou du moins ce qu'il en reste, et les effets du réchauffement climatique sont bel et bien visibles. Surtout lorsque l'on voit l'état de la mer de glace seulement quelques dizaines d'années plus tôt sur les photos qui illustrent la gare d'arrivée du Montenvers. Alexandre me dit que chaque année, 40 marches sont ajoutées pour permettre aux visiteurs de continuer à rejoindre le glacier. 40 marches par an c'est beaucoup pour un glacier.
Depuis la gare d'arrivée, nous pouvons partir en direction du Signal Forbes, lieu de notre bivouac. A la montée nous enchainons les lacets et les vues à couper le souffle. J'en profite pour me faire un panoramique HDR d'un des lacets donnant sur la mer de glace.
Une fois arrivés au Signal Forbes, je trouve que nous sommes encore un peu bas alors je propose que nous montions encore un peu histoire de trouver le spot idéal. Nous finirons par le trouver, au sommet de la falaise donnant sur la mer de glace et au pied de l'aiguille des Grand Charmoz.
D'ordinaire je n'utilise plus de tente en bivouac, c'est encombrant et le vue y est moins belle qu'à la belle étoile. Exceptionnellement et comme il y avait des risques de pluie, j'ai pris la tente. Ça reste quand même un beau sujet pour les photos de nuit. Je ne regratterai pas vu l'humidité une fois la nuit tombée.
Ma tente adossée à ces rochers ressemblerait presque à l'opéra de Sydney. Nous sommes en place, la nuit peut commencer.
L'objectif de bivouac était de créer des photos de nuit et nous avons eu la chance d'avoir une éclaircie vers 1h30 du matin pour pouvoir prendre ces photos. J'en profite pour recréer des photos qui furent ma signature durant mes années de voyage en Australie et Nouvelle Zélande, l'autoportrait réalisé à l'aide d'une télécommande.
La nuit fut courte mais nous avons réussi à créer de belles photos alors tout va bien. Au réveil, la lumière était moyenne compte tenu des nuages. Nous avons attendus jusqu'à 8h que le soleil passe au dessus des drus et les lumières devinrent sublimes pour les photos. vers 5h, nous avons aperçu quelques animaux...
LA veille au soir nous l'avions déjà entendu et aperçu mais al lumière n'était pas suffisamment bonne pour le photographier. Heureusement le lendemain matin, nous l'avons entendu et vu. Sa curiosité m'a permis de la photographier d'assez prés. Je parle du Lagopède. Nous avons vu un couple qui avait perdu son plumage blanc d'hiver et arboré son plumage d'été.
J'ai même pu l'observer en vol alors que cela est plutôt rare car il préfère marcher que voler. Nous avons également pu observer deux chamois. Curieux eux-aussi de notre présence.
et en repartant nous aperçu quelques marmottes qui prenaient le soleil et n'étaient pas farouches non plus.
Nous avons repris le train de Montenvers pour redescendre et ainsi s'acheva la formation de 15 heures suivie par Alexandre J. J'ai clairement pris plaisir à suivre un élève sur une formation plus longue que d'habitude et de pouvoir vois son évolution dans l'utilisation de son appareil photo.
Si vous aussi vous voulez vous former à la photographie avec moi, vous pouvez toujours me contacter ou réserver une formation ici.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Un instameet se déroule forcément avec quelques photographes dénichés sur Instagram.
Voici l'équipe du jour :
Nous étions encadrés par Randa et Djudju avec leur énergie débordante!!
Elles représentent les offices de tourisme de :
Le point de rendez-vous était donné au stade de biathlon Alexis Boeuf à 9h pour commencer par un petit déjeuner fruité. Nous avons deviné la première activité assez facilement... il s'agissait d'une initiation au biathlon par Pierre de chez Biathlon expérience. Cette initiation était parfaite. Nous avons commencé par apprendre à manier les carabines à plombs, puis les ski roues, et enfin les carabines 22 long rifles à balles réelles. Nous avons fini par mixer tours de pistes et tir à la carabine avec une gestion du souffle pour ne pas rater la cible.
J'étais pas forcément attiré ni par le ski de fond ni par le tir à la carabine mais le mélange des deux avec des instructions claires et précises m'a vraiment permis de progresser (surtout sur les skis roues où il y avait du taf...)
Suite à cette expérience, nous avons rencontré Paul qui est venu nous chercher en voiturette de golf en direction du Chalet du loup pour un déjeuner gourmand. Nous sommes arrivés au coeur d'une forêt de 120 hectares où se trouve le restaurant. Une ambiance de trappeurs canadien surtout lorsqu'on sait que nous sommes dans une forêt habitée par le lynx et le loup.
Paul m'a présenté sa collection de rhums et de gins fait maisons puis nous sommes passés à la table du restaurant bistronomique. Les plats étaient généreux et superbement travaillés. Etant en train de suivre une cure de légumes, je n'ai pas pu en profiter à fond mais l'équipe s'est arrangé pour que je puisse avoir des plats tout aussi gourmands que tout le monde.
Pour digérer rien de tel que du lancer de haches contre des cibles. Il faut prendre le coup mais une fois qu'on a compris le système, ça passe plutôt bien.
C'est ici que nous a retrouvé Baptiste de Expérience Vélo pour un tour de découverte du territoire en fatbike électrique du domaine de Savoie Grand Revard (1er domaine nordique de France avec ses 150km de pistes à travers bois) et au belvédère de l'Orionde d'où la vue est imprenable sur le lac du Bourget.
Nous avons terminé au Belvédère du Revard avec ses passerelles mythiques qui donnent également sur le lac du Bourget. J'ai eu la chance d'avoir quelques silhouettes à y immortaliser.
Une journée bien chargée qui fait plaisir!
Pour conclure cette journée plaisir, je vous conseille fortement d'aller vous perdre sur les sentiers de Savoie Grand Revard. C'est un endroit fantastique avec tout ce qu'il faut pour s'amuser :
On appelle Savoie Grand Revard le Petit Canada, du coup j'ai hâte d'y retourner l'hiver.
Merci à toute l'équipe, c'était parfait.
Arrivé à Lisbonne pour le f-stop pro-hangout au Portugal, on survole la ville et je découvre d’en haut cette ville et la réplique du Golden Gate Bridge. D’ailleurs certains d’entre vous ont cru que j’arrivais à San Francisco en voyant ma story Instagram. En même temps l’image peut porter à confusion.
Malheureusement, je n’aurai pas l’occasion de visiter Lisbonne cette fois-ci. En effet, Les fondateurs de f-stop, Druid et sa femme Audrey, ont loué une belle villa à 1h30 au nord de Lisbonne à São Martinho do Porto.
Je retrouve donc Lena et Audrey venues nous chercher à l'aéroport, moi, Ramona et Txomin de Tx Lab, distributeurs de la marque f-stop en Espagne. Nous prenons la route sans plus attendre vers notre villa.
Nous retrouvons tout le monde dans la maison et l’ambiance y est familiale. C’est Druid qui s’occupe du dîner le premier soir pendant que nous allons découvrir les environs au coucher du soleil. Le village qui est d’ordinaire assez touristique est à présent très calme car nous sommes hors saison touristique.
Au programme : Sessions de photos dans cette partie du Portugal, webinar avec l'ensemble des ambassadeurs pour présenter de nouveaux produits, déjeuners, diners, apéros histoire de faire connaissance avec toute l'équipe, et bien sûr filmer des épisodes de Life on the Dash.
Nous sommes 17 sur place avec une bonne partie de l'équipe f-stop présente. Je ne connaissais déjà que Léna que j'avais déjà rencontrée en pleins milieu du désert Namibien un peu par hasard.
Le vendredi, nous nous levons tôt pour aller capturer le lever de soleil à Nazaré. Pas de vagues énormes cette fois-ci. Le lieu est désert. C’est difficile d’imaginer des milliers de personnes agglutinés ici pour assister aux surfers et surfeuses faisant face aux plus hautes vagues surfé au monde.
De retour pour 10h30, nous commençons le webinar live sur Internet avec les ambassadeurs ne pouvant être présent au Portugal. Druid nous présente plusieurs nouveaux modèles de sacs et autres produits. C’est encore confidentiel, donc je n’en parlerait pas plus mais il y a de beaux produits.
Le second jour, nous sommes allés explorer du côté du phare de Cabo de Roca. C'était magnifique, le sol était recouvert de fleurs jaunes. Nous nous sommes arrêtés dans un resto familial chez Maria dans la petite ville d'Alcabideche. Si vous êtes dans le coin je vous le recommande chaudement.
Une partie de l'équipe est partie ce soir là. Je suis resté jusqu'au lendemain.
Le lendemain matin, nous avons filmé mon épisode de Life on the dash.
Druid - Créateur et PDG de f-stop
Audrey - Chef d'exploitation de f-stop
Miki - Directeur de projets f-stop
Lena - Créatrice de contenus f-stop
"Tips and tricks for trips"
Les épisodes de Life on the Dash ont pour but d'expliquer ou faire découvrir aux utilisateurs des sacs f-stop comment nous utilisons les produits. Souvent, nous trouvons des utilisations qui n'ont même pas été pensées par la marque elle-même. Cette série permet donc de lister ces façons dont nous utilisons les sacs f-stop au quotidien.
Je vous mettrais ma vidéo life on the dash lorsqu'elle sera finalisée.
Voici la vidéo réalisée par Léna durant tout le weekend :
C’est un monde que je ne connaissait pas et j’ai découvert une connection extraordinaire entre des humains et des animaux. Une connection dans laquelle l’animal passe avant l’humain. Les moyens vétérinaires sur la course sont d’ailleurs bien développés. Il y a 10 vétérinaires et 2 étudiants vétérinaires présents tout au long de la course. Ils veillent au bien être animal qui est la valeur principale de La Grande odyssée. Leurs mission consistent aux contrôles réglementaires d’avant course mais également à effectuer un examen clinique complet de chaque chien présenté au départ de la course. Ils seront présents tout au long de la course pour surveiller l’état de santé des chiens et intervenir en cas d’urgence. Des contrôles anti dopage seront effectués de façon inopinée tout au long de la course.
La Grande Odysée se déroule sur 12 jours et totalise plus de 300km de course et 10 000m de dénivelé positif. Chacune des 10 étapes dure en moyenne 30km.
Dans La Grande Odysée, les hommes et les femmes sont engagés dans la même course pour le même classement.
Il existe deux catégories au départ de la course :
On retrouve deux typologies de chiens sur les courses de traineaux:
Pour les chiens de type chasse, les mushers veilleront à les tenir au chaud une fois la course fini car avec le poil court ils peuvent rapidement attraper froid.
Sur cette dernière étape de La Grande Odyssée, les mushers et les chiens devaient dormir en tente au Mont-Cenis. C’était super intéressant de voir que dés l’arrivée, les mushers s’occupent de leurs chiens en premier lieu. Ils les couvrent pour les chiens de chasse afin qu’ils n’attrapent pas froid et ensuite ils préparent la paille pour que leurs chiens puissent se reposer et enfin ils les nourrissent.
Certains comme Rémy Coste et sa compagne Aurélie Delattre, dorment même avec leurs chiens dans la même tente. Les liens entre les mushers et leurs chiens sont vraiment fort et ça se voit.
En parlant de Rémy, Meilleur Ouvrier de France en boulangerie en 2000, et à la tête de 7 magasins dans la région de Megève décide de tout quitter en 2008 après avoir découvert l’univers du mushing pendant un séjour au Canada. Il deveint alors accompagnateur en montagne et musher. Il ne regrette rien et son palmarés est impressionnant. 6 fois champion de La Grande Odyssée, champion d’Europe en 2020, champion de France en 2016 pour n’en citer que quelques-uns.
Si vous ne connaissiez pas cette course, je vous la recommande chaudement pour l’an prochain. Il y a de nombreux ateliers pédagogiques tout au long de la course pour comprendre le rôle de chacun, la vie avec les chiens, le métier de musher et celui de vétérinaire.
Vous pourrez rencontrer l’ensemble des chiens-athlètes, leurs mushers et assister au départ et à l’arrivée de la course dont l’ambiance est top!
Nous sommes mi-décembre et après 4 jours de neige non stop, ce matin, le ciel est enfin d'un bleu pur, aucun nuage à l'horizon. C'est l'occasion rêvée de sortir le split et d'aller voir là haut si il n'y aurait pas quelques photos à faire. Ça faisait quelques années que je n'étais pas revenu skier à Arèches-Beaufort, mon oncle y a un chalet (que vous pouvez d'ailleurs réserver ici), mais je me souviens qu'il y avait de superbes paysages avec de beaux hors pistes. La neige sera fraîche et je devrais me régaler.
Avec Lauren nous montons depuis le village d'Arèches, elle en raquettes et moi en splitboard, le long de la piste pour ne pas prendre trop de risques. Arrivés au niveau de le Cuvy, nos routes se séparent, elle redescendra vers le chalet en suivant la piste des perches qui redescend vers le Planay et est damée. De mon côté, je continuerai en direction du col de la Forclaz.
Pour commencer, voici les photos de la montée principalement à l'ombre mais dés lors que nous avons aperçu les premiers rayons du soleil nous en avons bien profité. Surtout Lauren.
Sur la seconde partie, les paysages intactes de toute traces offrent des vues à couper le souffle. Je décide alors de ralentir le pas et prendre le temps de faire des photos.
Voilà c'était ma série de photos minimalistes à Arèches Beaufort. j'en ai beaucoup d'autres en stock, je les ajouterai dans la boutique car je pense que ça pourrait faire une belle décoration dans un chalet de montagne en grand format.
Au cours d’une journée « influenceur » comme Savoie Mont Blanc sait si bien les faire, j’ai rencontré Julie qui est la responsable de la communication pour la ville de Chambéry. Quelques jours plus tard, elle me contacte pour organiser une session de photographies de Chambéry.
L’objectif était de créer des photos avec la lumière particulière de l’hiver. Quelle chance nous avons eu, il se trouve qu’il a neigé dans la nuit. C’était parfait.
Ces photos seront ensuite proposées aux commerçants, journalistes etc qui souhaitent utiliser ces photos dans un but non-commercial. Ils ne pourront donc pas les utiliser pour illustrer une publicité mais pourront les utiliser par exemple pour illustrer un article à propos de la ville de Chambéry.
Pour photographier certaines parties de Chambéry, lorsqu'il y a un fort contraste entre les hautes lumières et les ombres, par exemple lorsque nous nous trouvons dans les traboules, j'utilise la méthode HDR. Cette méthode consiste à prendre sur trépied 3 à 5 photos identiques mais avec des exposition variant de 1 stop entre chacune d'elles. C’est ce qui permet d’avoir des détails à la fois dans les hautes et dans les basses lumières.
Cette technique est parfaite pour obtenir des images équilibrées et une plage dynamique quasiment aussi large que la vision humaine. Il faudra juste veiller lors du traitement à ne pas aller trop loin avec les curseurs pour garder un effet naturel.
Avez-vous déjà visité la ville de Chambéry? Si ce n'est pas le cas je vous le conseille vivement car c'est une ville aux airs de village ou tout le monde, ou presque, se connaît. Elle est entourée par les montagnes et le lac du Bourget est vraiment proche.
Comme beaucoup d’entre vous m’ont demandé quel était mon équipement pour bivouaquer sur la neige et prendre des photos d’étoiles, j’ai décidé de tout vous expliquer dans cet article.
Il y a de multiples façons de bivouaquer dans la neige mais celle que je préfère, c’est à la belle étoile. La tente permet d’apporter une protection contre les éléments, pluie, neige, vent, etc… Cependant, pour vérifier l’état du ciel et faire des photos, il faut sortir la tête de la tente ce qui n’est pas pratique et prends du temps. A la belle étoile, il suffit d’ouvrir les yeux pour admirer le ciel et observer les étoiles. Vous pourrez même prendre des photos depuis votre duvet, le luxe! Et enfin, vous augmenterez considérablement vos chances de faire des voeux avec toutes les étoiles filantes que vous verrez.
Pour dormir sur la neige, il vous faudra deux choses extrêmement importantes:
En bonus, je vous recommande:
La bonne combinaison entre un tapis de sol isolé et duvet chaud est la clef d’un bivouac réussi et agréable. Voyons plus en détails comment choisir vos équipements:
Le tapis de sol isolé vous permet de ne pas perde votre température par le sol. L’isolation d’un tapis de sol est notée R. Cette valeur va de 1 à 10 voir plus. C’est la norme internationale ASTM F3340-18 qui permet de définir la valeur R d’un matelas.
En général, sur la neige, il vous faudra un tapis de sol ayant une valeur R au moins égale à 4. Le tapis de sol que j’utilise est un Sea to Summit Comfort plus insulated. Il possède une valeur R de 4 et est parfait pour dormir sur la neige. C’est un investissement car il coûte dans les 230 euros mais j’utilise intensément le miens depuis 2016 et il est toujours comme neuf.
Je vais écrire un article spécialisé sur le choix de votre tapis de sol très bientôt mais en attendant, vous trouverez quelques recommendations de tapis ici:
Le sac de couchage est également un élément clef. C’est votre cocon. Il est super important de savoir qu’en cas de problème, vous pouvez trouver un refuge confortable dans votre sac de couchage à tout moment.
Je me souviens d’une randonnée que j’ai fait en Nouvelle Zélande vers Earnslaw Glacier auquel on peut uniquement accéder après 6h de marche. Il n’y a pas de refuge, pas de couverture téléphonique, vous êtes livrés à vous même, seul au monde. Lorsque j’y suis allé, il pleuvait la majeur partie du chemin puis, plus je me rapprochait du glacier, plus la pluie se transformait en grêle. Le vent était déchaîné, les températures étaient négatives, tout était gelé. J’étais littéralement trempé jusqu’aux os malgré mon pantalon de pluie et ma veste Gore-tex. Le fait de savoir que j’avais mon duvet et que je pourrais m’y réchauffer, m’a permis de tenir mentalement et de continuer à avancer jusqu’au pied du glacier. Vous pouvez d'ailleurs lire mon article sur cette randonnée ici: http://www.ag-photo.fr/wp-content/uploads/2021/09/Earnslaw-Glacier-dec-jan-16.pdf
Les sacs de couchage sont classés selon trois températures:
Pour l’utiliser sur la neige, il faudra un sac qui a une température de confort au moins égale à -10°C. Attention car certaines marques comme Thermarest communiquent avec la température limite ce qui n’est pas trés juste car c’est la température à partir de laquelle vous ressentez le froid dans le duvet, autant vous dire que vous ne dormirez pas de façon confortable et détendue à cette température annoncée.
Concernant la garniture, je préfère de loin le duvet d’Oie qui est plus chaud et plus compréssible que le synthétique. Il aura également une durée de vie plus important. J’ai mon duvet depuis 2012 et il fonctionne toujours à merveille aujourd’hui. C’est un Jack Wolfskin Frostfire qui malheureusement n’est plus produit mais je vous ai trouvé quelques sacs qui seront parfait pour ce type d’aventures.
Le prix d’un sac de couchage est assez élevé mais ici, je vous conseille de ne pas négliger la qualité du sac choisi. Il vous durera des années et sera votre bouée de secours en cas de conditions extrêmes.
Je vais écrire un article plus détaillé sur le choix de votre sac de couchage trés bientôt mais en attendant, vous trouverez quelques recommendations de sac ici:
Pour ne pas transpirer directement dans votre sac de couchage et donc limiter le nombre de lavages, qui abiment votre sac et lui font perdre ses qualités d’isolation, je vous conseille d’utiliser un drap de soie. En plus, il vous apportera de la chaleur supplémentaire.
Il n’y a pas grand chose à savoir sur les draps de soie. Vous pourrez choisir un simple drap de soie ou un drap en microfibres qui vous apportera de la chaleur supplémentaire comme le Thermolite Reactor de chez Sea To Summit. Voici une petite sélection de produits intéressants :
Avec ces trois must have pour le bivouac, vous pourrez partir bivouaquer l’esprit tranquille.
Pour plus de confort, j’utilise un coussin gonflable mais vous pourrez vous en fabriquer un avec votre doudoune. Pour le Thermos, j’utilise un Thermos de la marque Thermos qui convient très bien et permet de garder une boisson chaude pendant 24h même posé dans la neige.
Avec tout ça, je vous promet de belles soirées au chaud, sur la neige, sous les étoiles. Si vous avez des questions utilisez les commentaires ci-dessous. Bon bivouac!
Avant de vous donner un cours photo, j'ai envie de me présenter et de vous partager ma façon de voir les choses. C'est l'objectif de cet article dans lequel je reviens sur les événements qui m'ont poussé vers l'enseignement.
Vous pouvez retrouver pleins d'informations sur qui je suis dans la page à propos mais ici, parlons plus précisément de mon parcours de formateur et donc de photographe. J'ai tout d'abord commencé la photographie en 2002, date à laquelle j'ai acheté mon premier appareil photo après des mois d'économies, un Nikon coolpix 2000 avec, tenez vous bien, 2 Millions de pixels!! Une bête de course. Je vous met d'ailleurs une petite photo pour vous donner une idée...
J'ai énormément utilisé cet appareil photo qui n'avait même pas de mode PASM (nous verrons ce que ça veut dire dans un prochain article) mais j'ai pu commencer à créer des photos sans rien y connaître à l'époque. J'avais auparavant utilisé un argentique emprunté à mon père mais la seule pellicule que j'avais utilisé avec ne m'avait dévoilé que des photos floues... assez artistiques certes mais rien à voir avec ce que je voulais créer. D'ailleurs, le labo de développement ne m'avait même pas facturé le développement de la pellicule tellement ils étaient désolés pour moi. Cet appareil photo a malheureusement fini fondu dans ma voiture qui a décidé de subitement prendre feu en pleine nuit alors que j'étais au volant...
Lorsque j'étais en BTS informatique, j'ai dû réaliser un stage en entreprise dans le développement de sites web, et après quelques recherches j'ai réussi à trouver un stage chez un photographe qui faisait également quelques sites web en parallèle. C'était à l'autre bout de Paris et j'en avais pour quasiment quatre heures de train aller/retour chaque jour. C'était la première fois que je découvrais la photographie de studio, avec des modèles, des flashs, et des produits à mettre en valeur. J'ai donc contribué très succinctement à la création de photos pour un catalogue de la marque Le Tanneur entre autre. Après ce stage, je savais que c'était ce que je voulais faire et avec l'argent que j'y avais gagné, j'ai pu m'acheter un Canon EOS 20D d'occasion, mon premier reflex.
C'est là que les choses ont commencé. L'avantage du numérique c'est qu'on peut s'entraîner à l'infini, ça ne coûte rien, on a les résultats instantanément et on peut donc progresser rapidement. En parallèle de mes études, d'abord en BTS puis en Master 2, j'ai commencé à faire de la photographie. Je me suis entraîné avec des modèles, et j'ai appris à utiliser Photoshop 7 grâce à un livre.
Ma technique pour apprendre de nouvelles techniques, c'est de m'enfermer avec un ou plusieurs livres sur le sujet à étudier sans distraction aucune le temps de maîtriser le sujet. C'est vachement plus difficile aujourd'hui avec toutes les distractions du quotidien, mais avec un peu de rigueur c'est toujours possible.
Après un petit moment à m'entraîner, j'ai commencé à avoir mes premières demande de mariage par le bouche à oreille. Ça me rapportait un peu d'argent de poche en parallèle de mes études et c'était plutôt agréable. J'ai ensuite terminé mes études et j'ai travaillé en entreprise assez rapidement. J'ai donc eu plusieurs contrat CDD qui se sont poursuivi par un CDI. Ça a duré trois ans, pendant lesquels j'étais chef de projets à temps plein mais également photographe le soir et les weekends. Je faisais à l'époque des photos pour des agences de pub, Peugeot, C-discount, des mariages, des modèles etc... À un moment je gagnais même plus avec la photographie qu'avec mon job à temps plein. C'était fou!
Une collègue, photographe également, m'a demandé de lui donner des cours. C'était la première fois et je n'étais alors pas très pédagogue... Je n'arrivais pas à expliquer simplement ce que j'avais appris et ce que je faisais avec mon appareil. Elle a quand même pris plusieurs cours avec moi mais mon expérience de prof s'arrêta là car je ne me sentais pas suffisamment à l'aise à l'époque.
S'en est suivi par une dépression liée à mon emploi de chef de projet, ce n'était pas du tout ce à quoi j'aspirais mais la pression sociale peut vous faire prendre certaines décision qui ne sont pas toujours très logique. J'aimais le confort d'avoir un salaire récurrent et mes habitudes de consommation étaient alors bien en place. C'était très dur de tout quitter pour un travail de photographe qui n'offrait alors pas de revenus assurés.
Après de nombreuses réflexions et la dépression aidant, j'ai alors décidé de tout quitter et je suis parti vivre en Australie pour un an puis en Nouvelle Zélande pour un an et demi. J'ai commencé à faire de la photo mon emploi à temps plein et ai continué à progresser. Je suis ensuite parti de Nouvelle Zélande à vélo et en bateau stop jusqu'au Vietnam.
C'est au Vietnam, à Hoi An, où j'habitais depuis 6 mois que l'on m'a demandé de donner des cours photos à des Digital Nomads dans un espace de coworking. J'ai accepté, et j'ai eu 4 jours pour créer le support de cours.
Mon objectif était de vulgariser au maximum les aspects techniques de la photographie, d'y ajouter des exercices de mise en pratique de la théorie, pour rendre mes élèves le plus autonome possible en un cours d'une journée. Ils ont tous été ravis et le cours leur a plu. Le fait de les voir comprendre et mettre en pratique avec succès tout ce que je leur avait appris, m'a donné envie de continuer.
Aujourd'hui, mon cours a bien évolué et ceci grâce à l'aide de mes nombreux élèves, de leurs erreures et de leur questions. Je dois en avoir eu plus de 150 à travers le monde à l'heure où j'écris cet article (Novembre 2021) et mon cours a bien évolué. Désormais je peux vous apprendre les bases de la photographie en seulement 2h de cours particuliers ou 3h de cours collectifs. J'ai une méthode qui fonctionne et qui est approuvée par mes nombreux élèves.
Cette méthode c'est de simplifier au maximum la photographie, less is more est mon dicton favori. Ensuite, c'est de pousser les élèves à mettre en pratique ce que l'on a vu et les laisser se tromper. Car en lisant on comprends, en faisant on apprends et en se trompant on retient la bonne façon de faire.
Voilà, c'est ma pedagogie, et elle fonctionne plutôt bien à en voir les résultats.
Je suis actuellement en train de travailler sur un livre de formation à la photo, pour permettre à un maximum de personnes de bénéficier de cette pédagogie sans pour autant avoir besoin de prendre des cours en présentiel avec moi. Ce livre, je vais en écrire les premiers chapitres sous forme d'articles de blog ici même, alors n'hésitez pas à me donner votre avis et à me poser vos questions pour que je l'améliore.
C'est avec vous et grâce à vous que j'ai fait évoluer ma formation où elle en est actuellement. Donc merci.
Je lance dès aujourd'hui les capsules en tirages d'art et je commence par une série de photos prises depuis le bord du lac d'Annecy. Mais tout d'abord, voyons voir ce qu'est une capsule et un tirage d'art.
Une capsule c'est une petite série de produits ayant un thème commun. Ici, des photos dont le thème est d'avoir été prises en noir et blanc depuis le bord du lac d'Annecy ou de la route qui en fait le tour. Chaque capsule contiendra de 10 à 15 photos qui seront imprimées en tirage d'art.
Le tirage d'art définit une photo dont le nombre d'impressions maximum tout support et tailles confondus est de 30 exemplaires. Sur ces 30 exemplaires, je souhaite garder 5 exemplaires pour mon utilisation personnelle, pour des expos, de la location, ou simplement pour accrocher chez moi. Il reste donc 25 exemplaires disponibles à la vente pour chaque photo. Étant donné que le nombre de tirages est limité pour ces photos, le tarif est un peu plus élevé que pour mes anciennes photos dont le nombre de reproduction était illimité.
Avec chaque photo achetée, vous recevez un certificat signé avec le numéro de l'image en question et sa numérotation dans la série x/30.
Il est à noter que le traitement de l'image compte dans ce qui est considéré comme une photo. Par exemple avec une même photo, je peux sortir une version couleur et une version noir et blanc. On sera donc en présence de deux photos distinctes.
Afin de permettre à chacun d'obtenir une photos, les 25 photos disponibles à la vente seront imprimées en 5 tailles différentes et trois supports, pour des prix allant de 120€ à 1860€:
Tailles | Support | Option d'Encadrement | Tarif |
20x30 | Papier d'art | Non applicable | 120€ |
40x60 | Papier d'art | Non applicable | 160€ |
Alu Dibond 3mm | Caisse américaine (+107€) | 240€ | |
60x90 | Papier d'art | Non applicable | 180€ |
Alu Dibond 3mm | Caisse américaine (+145€) | 330€ | |
70x105 | Alu Dibond 3mm | Caisse américaine (+165€) | 560€ |
Plexicollage Art 8mm | Caisse américaine (+165€) | 860€ | |
100x150 | Alu Dibond 3mm | Caisse américaine (+225€) | 1220€ |
Plexicollage Art 8mm | Caisse américaine (+225€) | 1860€ |
Chaque image est disponible en 5 tailles et dans chaque taille vous avez donc une à deux options de support disponible.
Pour le moment les images d'art ne sont pas encore disponibles sur la boutique. Pour les acquerir, le temps que je les ajoute, vous pouvez directement me contacter.